Batir, Transmettre, Créer.

Bâtir, Transmettre, Créer
MAD'Action devient MAD'Amiko

Durant la construction de notre projet, la mise en place de nos missions, nous avons réalisé d'un commun accord que MAD'Action devait évoluer...
Plus notre départ s'approche et plus nous prenons conscience, qu'il nous faut savoir adapter MAD'Action à Madagascar, mais aussi à la culture des enfants que nous allons recontrer, afin d'être plus proches d'eux.
En ce sens, notre attention c'est porté sur le nouveau nom de MAD'Amiko. Par ce changement, nous intégrons au nom de notre association un mot malgache. En effet, Amiko signifie "avec moi", ce qui est l'illustration de notre action solidaire, mais aussi de notre parcours pour aller à la rencontre des enfants des rues.




mardi 5 juillet 2011

D'aventures en aventures

Semaine touristique à Madagascar

Après l'organisation du programme avec notre guide BEE,
 départ pour découvrir la côté ouest malgache.

Dimanche 26 juin 2011



Départ à 8 heure pour une semaine de tourisme pour découvrir une partie des bijoux malgaches ! Nous retrouvons Bee à l’aube, qui nous embarque dans son taxi brousse, et nous présente son ami Manu qui nous accompagnera ! Ambiance assurée dans le taxi brousse ou nous chantons des chants malgaches, mais au bout de deux heures, petite panne ! Pas de problème, nous arrivons à repartir, mais quelques mètres après, plus grosse panne ! Nous nous sommes donc arrêtés pendant 4 heures sur la route, et avons du changer de taxi brousse ! Les rencontres que nous avons faites pendant cette pause ont été géniales, Mbolatina, jeune fille de 15 ans nous a appris à danser à la malgache, dur pour nous petits français qui n’arrivons pas à bouger les fesses ! Oncle Ben, c’est notre nouveau chauffeur, qui  s’allonge sur la route pendant ses pauses, et qui coupe le moteur en pleine cambrousse tout d’un coup a 00h pour faire une petite pause dodo  de 30 min. Finalement nous arrivons à  2h du mat, dans un petit hotel très simple, un peu sale, mais peu importe, nous avons bien profité de notre nuit de 3h pour repartir le lendemain à l’aube faire notre voyage en pirogue ! Rendez vous le lendemain !
Sarah

Lundi 27 juin 2011


Pirogue 1

La 1ere équipe, la meilleure, composée de Monsieur Loulou, Madame Sarouk, Marina et Biloute a embarqué dans le Black Pearl en direction de Belo sur Mer (environ 5h de nav’ au gré de la houle malgache qui peut parfois donner mmhhhh…) !! Au fil de la traversée, nos 2 piroguiers Gilbert et Eli, charmants malgaches un peu muets (barrières du langage...) nous on fait comprendre que rejoindre Belo serait juste impossible car nous les ptits français, matelots de naissance n’avions pas conscience que le vent changeait de sens et que les vagues commençaient petit à petit à nous avaler tout cru. Le Black Pearl s’est donc trouvé contraint d’échouer sur une ile totalement déserte après s’être débattu contre le courant et cela grâce à M. Obélix (loulou) qui s’est jeté à l’eau pour tirer la pirogue J ! Acclamons l’équipe de Koh Lanta qui pour survivre a mis en place un système de lutte acharnée : en effet rien pour se rassasier ni pour s’habiller (nos sacs étant dans l’autre pirogue…), nous avons donc construit un mur de glaise afin d’anticiper la rude nuit qui nous attendait et nous avons ramassé tout le bois pour faire un mega feu. Mais rassurez vous la soirée s’est passée à merveille, rien de mieux qu’une nuit à la belle étoile entre amis avec la tête plein de souvenirs. Un mot pour finir : merci à la mer malgache certes capricieuse mais qui nous a permis de vivre une aventure Inoubliable.
Sybille
Pirogue 2
Après une courte nuit de sommeil et un mini petit déjeuner,  nous voilà sur la plage,  heureux d’aller à Belo et de passer  deux jours farniente au bord de la mer. Notons que l’enthousiasme a baissé en voyant les embarcations dans lesquelles on allait naviguer. C’est le début des mésaventures pour Camille, Eloi et moi-même, qui montèrent dans la plus petite pirogue avec 5 sacs (mais on peut considérer le sac de Sybille comme une personne à part entière vu son poids J).Le départ fut difficile. Contrairement aux autres qui ont directement tracé vers le large, nous prenions les vagues sur le côté et toute l’eau rentrait dans la pirogue, jusqu’à nos genoux ! Puis on a eu du mal à prendre le vent, notre pirogue fuyait. Eloi a du écoper durant tout le voyage ce qui, honnêtement, a donné lieu à beaucoup de rire et à une vidéo plutôt marrante. Au bout de 5 heures de navigation, même problème que les autres. Après un accostage difficile et franchement très mouillé, nous nous retrouvèrent sur une plage totalement déserte.  Après s’être cru dans LOST et avoir écrit SOS dans le sable, nous avons fait sécher tous les vêtements et Eloi partit chercher à manger. Il est revenu avec une Noix de coco. Notre naufrage était définitivement entré dans le cliché ^^. Nos piroguiers, qui avaient disparu, revinrent et nous emmenèrent manger chez l’habitant. C’était très gênant. L’homme nous avait laissé sa maison pour manger et était resté dehors. Puis nous voilà à marcher 25 km sur la plage pour rejoindre Morondava. Même si à mon grand malheur on a du retraverser deux bras de mer à pirogue, c’était magnifique. Coucher de soleil, étoiles dans le ciel, plancton fluorescent… Une expérience fatigante mais enrichissante, qu’on ne se lassera pas de raconter. Merci à Eloi qui a bien pris soin de Camille et moi !

Clara
Mardi 28 juin 2011



Après une agréable nuit à la belle sur une plage de sable fin ; et avec un loulou dévoué qui n’avait de cesse de rallumer le feu toutes les heures pour le confort de ces demoiselles, les rescapés de la pirogue n°1 ont dû reprendre la mer afin de retrouver le reste de la bande. Ainsi, dès le lever du soleil, embarcation avec la crainte de revivre le même cauchemar… Et pourtant, bien que frigorifiés et fatigués, le trajet réalisé en 5h la veille le fut cette fois en 2h30. Retrouvailles des autres navigateurs  au « Zoom Hotel », et dans la joie et la bonne humeur, lessive collective sur des mètres et des mètres de fils afin de nettoyer les intempéries de la mer. Entre inquiétudes et peurs (même si l’expérience fut unique et inoubliable), nous étions tous remontés contre le manque de prudence et de sécurité de BEE. Donc, grâce à nos talents de négociateurs nous avons pu obtenir un hôtel plus confort et sans trace de rouille dans la salle de bain : « Les Bougainvilliers », bungalows au bord de la mer. Petit luxe bien mérité après tant de mésaventures… Ou comment passer du désastre au « septième ciel ». Et surtout, rien de mieux pour le moral des troupes ! En bref, fin de journée entre plage, baignade et repos. Le pied. L’extase. L’allégresse. Tellement peu comparé à Belo, mais tellement plus comparé aux aléas piroguiers…
Marine


Mercredi 29 juin 2011



Journée type farniente ! Rien de plus, rien de moins. Réveil tardif et tranquille afin de pouvoir se revigorer des précédentes mésaventures, et surtout de se remettre de nos émotions. Après-midi entre sable et mer, entre bronzage et baignade. Mais qui dit journée plage dit… Coup de soleil. Si certains se colorent d’un joli doré (n’est-ce pas Sybille), d’autres optent pour quelques rougeurs ici et là. Clara, Louis, Sarah et moi-même… Et pourtant la crème solaire avait été de la partie ! Merci à Camille et Eloi pour leur dévouement envers les banques malgaches (que de complications pour les changes et retraits…), ce qui a pu au final leur éviter le même sort rougeâtre que la plupart du groupe. Puis, séance photo face au coucher de soleil, tous fiers d’arborer nos beaux pulls jaune poussin… Le soir même, découverte d’une boîte de nuit malgache « La maison rouge » passant musiques commerciales et malgaches. Bon son, bon rythme, et beaux déhanchés ! Et pour clore cette journée « épuisante », arrivée de notre 8ème élément : CLEMENCE. Après maintes complications administratives, là voilà enfin parmi nous. Soirée ragot et narration ! L’équipe MAD’Amiko est au complet,  prête à de nouvelles aventures…
Marine


Jeudi 30 juin 2011



Apres une nuit en bungalow bien méritée face à la mer, nous faisons  au petit-déjeuner la connaissance d’Olivier, jeune tournemondiste qui souhaite nous accompagner aux Tsingy. Dada et Jess, nos chauffeurs nous conduiront dans notre trajet en 4x4. La route demeure identique à celle jusqu’alors rencontrée : elle est dans un état déplorable. Nous traversons les petits villages de brousse avant d’arriver à l’embarcadère du 1er bac pour une traversée de 45 minutes, entourés de jeunes enfants avides de stylos. Puis c’est repartit : la route, ses trous et enfin….. la panne! Il manquait la panne de la journée, toujours avec les même chanceux. Le frein avant droit! On le supprime et c’est repartit. Mais 1km plus loin, la roue nous quitte pour terminer son petit chemin seule, nous laissant perchés sur une ornière. Nous embarquons illico presto dans les 4x4 de deux familles roulant en direction des Tsingy eux aussi, et laissons notre guide avec le chauffeur. Second bac de nuit à Bekopaka, et découverte du « camping ». Il s’agit en fait d’un bivouac dans des tentes vétustes, au milieu des scorpions, avec des « douches » locales (un seau d’eau de la rivière). Fort mécontents de notre situation, nous entreprenons de mettre les choses au clair avec notre guide, et d’exiger de lui une nuit dans un vrai camping. La discussion est enflammée ! Nous finissons dans un hôtel à nos frais : une tente sur pilotis, et la promesse d’un hôtel le lendemain.
Eloi
Vendredi 1er juillet 2011



Après une nuit séparés, où certains (Camille, Loulou, Olivier et moi-même) ont décidé de camper en compagnie des scorpions et des moustiques au bord du lac, tandis que d’autres ont préféré le confort de l’hôtel avec des douches décentes, nous voilà partis en 4x4, à la découverte des fameux Tsingy ! (prononcer « Tsing », les malgaches ont tendance à ne pas prononcer la dernière lettre des mots.) La route est cette fois-ci beaucoup plus courte, et nous arrivons au grand Tsingy accompagnés de notre guide Simon, qui parle un français parfait et nous narre de nombreux détails  sur ces roches pointues qui offrent une vue hors du commun…  Les Tsingy sont classés site du patrimoine mondial par l’Unesco, elles ont même servies d’abri pour les premiers occupants de Madagascar. Bref, un dépaysement total, et une séance escalade fort revigorante ! Loulou tombe dans des plantes qui sont en réalité une espèce de poil à gratter, puis pause déjeuner entre deux grottes… Nous y avons fait la connaissance d’une petite mangouste pas peureuse du tout, qui voulait nous voler notre nourriture ! Nous avons aussi eu l’occasion de jouer les aventuriers en traversant un pont suspendu, à la Indiana Jones… Découverte des fameux lémuriens de Madagascar sur le grand Tsingy dans les arbres, puis dans le petit Tsingy: impressionnants ! D’autant plus que peu sont les touristes qui parviennent à voir des lémuriens, puisque ce sont des animaux apparemment assez sauvages… Départ du parc naturel, arrivée dans un hôtel (notre guide, Bee, décide d’être conciliant et nous trouve un autre logement que le camping), qui se trouve au sein d’un village malgache. Nous avons des douches ! Enfin, des « douches » : l’eau semble propre, mais nous devons nous laver en utilisant des sceaux d’eau froide ; c’est tout de même revigorant ! Dîner au camping, séance de danse avec les enfants qui sont là (même petits, ils dansent comme des pros !), puis coucher sans histoire, après une journée très enrichissante !
Clémence
Samedi 2 juillet 2011



Levé 4h30 dans l’espoir d’apercevoir le couché du soleil dans l’allée des Baobabs. Dans le 4x4, nous dormons tous éreintés par nos jours de crapahutes dans les roches de calcaires sculptés par la pluie : les Tsingis. La matinée de sommeil est bien longue car il est n’est pas évident de se reposer dans un véhicule en constant mouvement. Nous déjeunons vers 13 h à Miandrivazo puis prenons le Bac à nouveau dans lequel nous rencontrons un malgache particulièrement divertissant du fait de sa tenue vestimentaire originale. Après avoir fait connaissance avec le Baobab Sacré, endroit mythique de la culture animiste ainsi qu’avoir posé dans des postures romantiques devant les Baobabs Amoureux nous arrivons dans la fameuse allée des Baobabs malheureusement trop tôt pour y voir le soleil se coucher. Toutefois, nous nous régalons avec une expérience intéressante qui est la dégustation du fruit de l’arbre typique africain : mix entre un bonbon sucré et une noisette, épatant mais pas au goût de tout le monde ! Nous repartons ensemble vers Morondava dans le nouvel espoir de poser tous ensemble devant le soleil couchant de la plage de l’hôtel les Bougainvilliers. Si pour la seule fois depuis le début du voyage ce dernier trajet s’est passé sans problème technique nous ratons malheureusement ce dernier couché des vacances. Mais c’est une joie immense que de pouvoir se baigner de nuit sans limite J La fin de cette journée de voyage est une réussite. Nous dinons avec appétit et gorge sèche chez Jean le Rasta sur fond de musique raeggae avant d’aller nous dépenser sur le dancefloor jusqu’à tôt dans la matinée. Expérience incroyable où nous apprenons les bases de la dance saccadée malgache et les techniques de fuite face aux malgaches au sang chaud !
Louis
Dimanche 3 juillet 2011


 
Pour notre retour à Antsirabe, nous avions joué la carte de la sécurité et demandé à Pierre, le Français qui nous avait accueillis à l’aéroport, de nous ramener dans sa voiture. On avait peur que le taxi brousse commandé par notre guide soit aussi défectueux que les voitures précédentes… Nous sommes donc partis vers 8h après un dernier petit déjeuner aux Bougainvilliers, pour profiter de notre dernière vue sur le canal du Mozambique. Nous avons (enfin) pu admirer les paysages sur la route en partant de Morondava, qui sont assez étonnant : baobabs à volonté, et plus loin forêts de palmiers au milieu de plaines d’herbes sèches. Manifestement, nous sommes maudits, ou bien l’un d’entre nous a une faute grave à expier, puisque deux heures avant d’arriver à Antsirabe, le pneu arrière gauche de la voiture a éclaté. Techniquement ça n’est pas exactement ce qu’il s’est passé, mais il était totalement inutilisable. Au point où on en était, on a pris ça avec le sourire et le rire (un peu jaune tout de même !). Là où on a moins rigolé, c’est quand on s’est rendu compte que le cric était trop petit pour soulever suffisamment la voiture. Il a fallu arrêter deux voitures avant d’en obtenir un, lui aussi un peu petit, mais on a quand même réussi à changer la roue (on = les garçons bien sûr…). Et nous sommes arrivés chez Billy en début de soirée, complètement épuisés, mais ravis de retrouver notre « maison ». Nous sommes d’ailleurs beaucoup mieux installés que la semaine dernière puisque les 6 filles sont dans la même chambre avec un grand balcon, et que les 2 garçons ont aussi la leur. Nous nous sommes couchés tôt pour être en forme le lendemain et commencer notre véritable projet !
Camille

L'équipe MAD'Amiko

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