Batir, Transmettre, Créer.

Bâtir, Transmettre, Créer
MAD'Action devient MAD'Amiko

Durant la construction de notre projet, la mise en place de nos missions, nous avons réalisé d'un commun accord que MAD'Action devait évoluer...
Plus notre départ s'approche et plus nous prenons conscience, qu'il nous faut savoir adapter MAD'Action à Madagascar, mais aussi à la culture des enfants que nous allons recontrer, afin d'être plus proches d'eux.
En ce sens, notre attention c'est porté sur le nouveau nom de MAD'Amiko. Par ce changement, nous intégrons au nom de notre association un mot malgache. En effet, Amiko signifie "avec moi", ce qui est l'illustration de notre action solidaire, mais aussi de notre parcours pour aller à la rencontre des enfants des rues.




mercredi 6 juillet 2011

Sur le terrain...

Antsirabe


Depuis que nous sommes arrivés à Antsirabe, rien ne se passe réellement comme prévu !
D’abord, le chantier : en théorie, le mur était censé être commencé, ou tout du moins prêt à construire, avec des fondations solides. En pratique ? Nous avons passé 2 jours à… faire du débroussaillage ! Nous sommes donc partis acheter des outils adaptés à ce travail inattendu. Au bout d’un quart  d’heure, les pinces perroquets sont cassées ; au bout d’une heure, la machette est devenue inutilisable ; au bout d’une journée, les pelles laissent à désirer en efficacité. Vive la qualité malgache ! Nous sommes donc contraints de débroussailler à moitié avec nos mains. Le manque de matériel nuit un peu à notre productivité, et nous sommes un peu les uns sur les autres. Cela dit, au bout de deux jours, nous avons fini le débroussaillage et décimé la moitié des bananiers sur le terrain.
4 jeunes centraliens sont également présents sur le chantier.
Côté prison d’Antsirabe : la sœur responsable de la prison, sœur Agnese, ignorait notre venue (apparemment elle n’a pas reçue nos mails). Il se trouve que nous ne nous occuperons pas des jeunes qui préparent le BEPC, parce qu’une femme, qui s’appelle Sarah, s’en occupe déjà.
Notre mission consistera en réalité à s’occuper de 12 mineurs de la prison, surtout comprendre pourquoi ils ne sont pas scolarisés comme les majeurs, et trouver une solution. Nous sommes ainsi chargés de visiter la prison, d’y observer les problèmes qui s’y trouvent (faire un état des lieux, donc), pour ensuite réfléchir à l’élaboration d’une solution pour la scolarisation des mineurs. De l’observation participante, en somme ! Deux femmes, Sarah et Sévrine, sont prêtes à prendre le relai si nous élaborons un projet organisationnel solide… Une possibilité de construire quelque chose de pérenne : c’est justement ce que nous recherchions !
Nous sommes actuellement en train de réfléchir à notre planning : nous avons du pain sur la planche !
Clémence

L'équipe MAD'Amiko

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